Bovins de boucherie Les abatteurs maintiennent la pression sur les vaches laitières
L’offre en réformes laitières est modeste. Les industriels souffrent du manque de débit dans le steak haché, dont les tarifs ont atteint des sommets dans les magasins. Résultat, les ventes reculent. Les distributeurs demandent une baisse des tarifs à leurs fournisseurs. C’est le même scénario qui avait entraîné la chute des réformes laitières en Allemagne, il y a un an.
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Pour réduire les écarts de valorisation avec les autres pays de l’UE, le prix des vaches prim’holsteins continue de baisser. Les bonnes vaches prim’holstein P+ se maintiennent entre 4,55 et 4,65 €, selon les abattoirs. Les prix des P=3 sont compris entre 4,40 et 4,55 €. Les normandes ou montbéliardes se tassent également entre 4,70 et 4,80 € pour les O. Leurs tarifs plafonnent à 4,90 € dans les R.
Dans le secteur allaitant, le commerce est régulier avec des tarifs stables dans les femelles de qualité bouchère. Sur le marché de Cholet, les blondes d’Aquitaine se maintiennent entre 5,70 et 5,90 €, voire 6,10 € dans les meilleures. Les limousines U se valorisent toujours entre 5,60 et 5,80 €. Pas de changement dans les vaches charolaises R qui se négocient entre 5,30 et 5,40 €. La tension est plus sensible dans les croisées et les vaches de bas de gamme, qui subissent le recul de ventes du steak haché.
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